Arielle Pyard (Aroya)
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Fabien Bedel
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Damien Beyrouthy
http://damienbeyrouthy.com
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Ludovic Chele
http://www.locoloki.fr
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Didier Desplats
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Daïana Gassin
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Cyril Grange
http://cyril-grange.blogspot.fr
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Sophie Lasserre
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Frédérique Lesschaeve
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Benoît Luisière
http://www.fabula-rasa.fr
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Myriam Martinez
http://www.myriammartinez.com
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Annie Ponel
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Julie Smith
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Lia Vé
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Amandine Zaïdi
http://amandine-zaidi.com
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VERNISSAGE ITINÉRANT
Vendredi 25 septembre
17h30 La Providence, 25 rue Gabriel 09100 Pamiers
18h30 salle Espalioux 3ème étage, rue Jules Amouroux 09100 Pamiers
« Le corps est, pour le meilleur et pour le pire, l’image du monde ». Nicolas Bouvier
La question du corps n’a jamais cessé de poser question dans l’art occidental. En la parcourant à grands traits, les historiens de l’art ont montré d’une part les évolutions dans la représentation du corps humain; d’autre part, ils ont pointé du doigt la façon dont les sociétés humaines se sont emparées de cette représentation du corps pour donner une image d’elles-mêmes : corps magnifié, à l’image des dieux créateurs, corps interdit, corps chargé de tous les péchés, corps supplicié, l’histoire de l’art nous montre bien que ce n’est jamais le corps réel qui est représenté, mais une idée que se font les hommes, à tel ou tel instant de l’histoire, d’eux-mêmes. Montre-moi comment tu représentes le corps humain, et je te dirai qui tu es...
Dans l’Antiquité, par exemple, la statuaire idéalisait le corps humain, parce qu’elle voulait le représenter à l’image des dieux. Les artistes cherchaient comment figurer Apollon ou Athéna selon des canons bien définis ; des dieux qu’ils tenaient pour fondateurs de la nature et de leur propre nature, et avec lesquels, en tant que créateurs, ils entretenaient une relation faite de soumission et de rivalité. Les peintres, les sculpteurs ne cherchaient pas à reproduire un modèle vivant en tant que tel, mais en tant que représentation d’une divinité ou d’une idée.
Dans l’occident chrétien, la représentation du corps humain se détourne du nu, pour assumer une mission religieuse, et porter la parole de l’église, de façon didactique. Le corps de Jésus, de l’apôtre, est souvent accompagné de symboles qui permet au fidèle de l’identifier très rapidement et de parfaire son éducation religieuse, sans recours à l’écriture.
La Renaissance voit s’opérer un retour à la nudité. Léonard de Vinci a recours à la médecine et à la dissection, afin de mieux comprendre les mystères de l’anatomie humaine. Les artistes de la Renaissance ré-apprennent à représenter la peau, la chair, pour être au plus près de la réalité et d’un aspect vivant. Ils théorisent également les proportions du corps, à l’exemple de «L’homme de Vitruve» de Léonard de Vinci. (voir page 18)
Depuis lors, les artistes ont utilisé des normes de beauté extrêmement différentes, allant de la beauté grecque au corps monstrueux, torturé par des opérations plastiques - tel que l’on peut le voir chez certains artistes contemporains, comme le fameux «Docteur La Mort», Gunther von Hagens.
Qu’il soit magnifié, qu’il soit hissé au rang de norme du beau, ou qu’il soit nié, sacrifié, le corps n’a jamais cessé d’occuper les plasticiens. Aujourd’hui, avec les biotechnologies, et les technologies numériques, qui conduisent au trans-humanisme, de nouvelles questions sont posées au corps social, dont s’emparent les plasticiens. C’est pourquoi, nous vous invitons à découvrir leurs oeuvres. Vous constaterez ainsi que les quinze artistes sélectionnés ont su répondre à la thématique de manière profonde et singulière, avec des médiums variés.
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